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Stéphane Imari – responsable projections

Stéphane Imari – responsable projections

Plus de 300 films sont projetés au BSFF. Pour chacun de ces films, il faut se procurer une copie de projection de haute qualité, l’acheminer depuis l’autre bout du monde et s’assurer qu’elle soit projetée au bon endroit.

Stéphane ImariAvez-vous jamais félicité un projectionniste à l’issue d’un film si la projection s’est passée dans les bonnes conditions ? Et si le film ne commence pas à l’heure, vous supposez que cela doit être la faute du projectionniste ? La reconnaissance n’est effectivement que rare pour ces travailleurs de l’ombre, qui ne sont ni vus, ni entendus, sauf quand quelque chose ne se déroule pas comme prévu.

Stéphane Imari, projectionniste passionné, vous livre les secrets de son métier et vous fait découvrir les coulisses du BSFF.

Comment expliqueriez-vous votre travail de projectionniste à nos lecteurs novices ?

Le vrai travail d’un projectionniste est de restituer fidèlement à l’écran le film qu’on lui confie, avec beaucoup d’attention et dans la qualité optimale.

Quelles sont les qualités d’un bon projectionniste ?

Tout d’abord, la ponctualité et le timing sont indispensables, parce que les séances doivent être lancées à l’heure. La rigueur est également extrêmement importante, surtout si on travaille dans divers festivals qui fonctionnent chacun de façon différente. Un bon projectionniste doit non seulement savoir s’adapter rapidement à des situations différentes mais il doit aussi pouvoir encaisser du stress (en festival plus qu’en cinéma d’exploitation) lorsqu’il doit régler des problèmes au dernier moment.

Depuis combien d’années travaillez-vous pour le BSFF ?

Je suis au BSFF depuis 2006. J’ai changé de mission d’année en année : au début j’ai travaillé comme projectionniste, puis j’étais en charge de chapeauter les différents lieux de projection, ensuite j’ai été responsable du Théâtre Mercelis. Aujourd’hui, j’assure principalement le suivi des projections et je veille à ce que toute projection se déroule sans problème.

Quelles tâches effectuez-vous avant et pendant le festival ?

Avant le festival, je m’occupe, avec trois autres personnes, de la régie des copies qui proviennent des quatre coins du monde. Dès qu’un film est sélectionné, nous devons prendre contact avec le producteur ou la société de distribution afin d’organiser la réception et l’acheminement des copies vers le festival et puis vers les salles de cinéma où ces films seront diffusés.
Pendant le festival, je gère principalement l’exploitation des films : j’assure que le bon film est montré au bon endroit et qu’un projectionniste soit présent.

Selon vous, qu’est-ce qui est typiquement « Brussels Short Film Festival » ?

Au BSFF, il y a une convivialité que je n’ai jamais rencontrée dans un autre festival. Qu’on soit un festivalier ou un bénévole, on peut prendre des verres en soirée avec les réalisateurs venant du monde entier. Tout le monde est extrêmement ouvert et disponible.