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Jury 2007

Jury 2007

Jury 2007

Jean-Paul Rouve
Robin des Bois,
Comédien

« Robin des Bois d’à peu près Alexandre Dumas Jean-Paul Rouve n’en est pas moins tout à fait passionné de cinéma. Contaminé dès son plus jeune âge par le virus de la farce, il cultive un sens de l’humour exceptionnel. Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, Tanguy, Podium, Ciné Man… Autant de cailloux sucés de la blague, autant de perles qui le sacreront roi bien au-delà de Sherwood… Eclectique, le justicier touche aussi au drame avec le même talent, grâce à Un Long Dimanche de fiançailles ou encore Monsieur Batignole, qui lui vaudra le César du meilleur espoir. Loin de se contenter d’être un acteur hors-pair, le père de La Môme s’essaie aussi à la réalisation avec Spaggiari, l’histoire vraie du cerveau du célèbre « casse du siècle ». Rire oui, mais pas avec les barbares…

Fabrizio Rongione
Comédien

Fabrizio est un homme heureux. Ses débuts très remarqués aux côtés d’Emilie Dequenne dans Rosetta l’emmènent de Seraing à Cannes sans passer par la case départ. C’est le bon plan. Entre l’Italie et la France, sa route croise celles de Chiara Mastroianni (Le Parole di mio Padre), Natacha Régnier et Nicole Garcia (Ne fais pas ça). Son côté théâtral, le rend également célèbre puisque c’est lui qui porte le tricorne de Napoléon dans C’est Bonaparte de Robert Hossein. Amoureux de sa morne plaine, Fabrizio Rongione retrouve ses pères adoptifs dans l’Enfant. Il rejoint ensuite Joachim Lafosse pour tourner un film sur Bruxelles, inspiré de leur quotidien et de l’expérience de leurs proches : Ça rend heureux. Et c’est peu dire …

Marie Kremer
Comédienne

Toujours voulu être une sainte, Marie ? Ca tombe bien, puisque son vœu s’exauce un beau jour de l’an 2002, grâce à ce premier rôle qu’elle décroche dans le film éponyme de Geneviève Mersch. Un vœu pieux, qui lui vaudra d’emblée d’être sanctifiée par Saint-Jean-de-Luz, un festival qui la gratifie du Prix d’interprétation féminine. Le Couperet, Caché, Saint Jacques La Mecque, Je t’aime tant, Dikkenek, Si j’étais chanteur, Michou d’Auber… Sans se faire prier, la jeune Bruxelloise enfile depuis lors perle sur perle et rallonge un chapelet cinématographique plus que prometteur, qui confirme tout le bien qu’on pensait déjà d’elle. Que ceux qui ne la connaissent pas encore soient contrits : ils diront deux  » ave « , trois  » pater « .

Marie Hélia
Scénariste – réalisatrice

Documentariste bretonne émérite, Marie Helia a d’abord titillé l’hameçon en filmant avec énormément de sensibilité sa région natale au travers du quotidien des femmes dans le monde maritime. Des ouvrières des conserveries de L’Usine rouge aux patronnes de bistrots avec L’Etoile d’or, les filles de la sardine ont fait l’objet de toutes ses attentions. Forte de cette expérience, Marie s’est aussi plongée dans l’univers de la fiction avec succès : multi-primé dans de nombreux festivals européens, son court métrage Les Princesses de la piste a mordu les jurés. Et permis à la scénariste de signer son premier long, Microclimat, sorte de Festen à Douarnenez.

Laurent Guerrier
Festival de Clermont-Ferrand

Son affection particulière pour la Belgique et ses atomes crochus avec ses fiers représentants ont poussé Laurent Guerrier à se spécialiser dans la sélection des films du Plat Pays qui est le nôtre pour la compétition internationale du Festival de Clermont-Ferrand. Notre ami Guerrier a dû faire des choix, il a fait les bons… A côté de son travail de sélectionneur, Laurent s’occupe du mille choses pour le Festival clermontois dont l’achat de court métrage et la diffusion en Auvergne des films primés,… Si Laurent aime la Belgique il n’en reste pas moins vivement attaché à sa terre natale et ça lui va bien.

Jean-François Asselin

Dans la famille François en série (dont la saison 2 cartonne actuellement sur Séries+ au Québec), je demande le scénariste-réalisateur. Un an après avoir reçu Martin Laroche, le comédien principal de la série, c’est au tour de Jean-François Asselin de nous faire l’honneur d’être juré au Festival. Mais cette accointance avec François et ses multiples doubles nécessite une petite remontée temporelle puisque nous vous avions fait découvrir Déformation personnelle, le court métrage initiateur de la série auréolé des prix du public et d’interprétation masculine en 2003 ici-même.  » Un homme sans histoire  » Jean-François ? Certainement pas ! Plutôt le conteur heureux et talentueux d’une belle petite histoire.